Comme je l’ai défini dans un précédent article la vidéo virale se défini comme :
Une vidéo virale se caractérise par sa popularité acquise d’elle-même (sans action complémentaire de son auteur) et rapidement grâce aux outils de partage : plate-forme de publication (Youtube et autres), email, réseaux sociaux…
Selon mes analyses et recherches, il y a des critères de base pour évaluer le potentiel viral d’une vidéo. Avec des phénomènes comme « Gangnam Style » ou « Harlem Shake », j’ai défini d’autres critères qui caractérisent une « vidéo virale et participative ».
Avec ces nouveaux critères, vous pouvez pourquoi pas créer le phénomène viral et participatif de demain. Sans nécessairement viser cette ambition, il y a dans ces nouveaux critères une source d’inspiration pour votre marketing viral.
En aparté et pour le fun, j’ai cédé à la tentation du « Harlem Shake » et j’ai réalisé ce délire à l’occasion d’une animation de soirée déguisée. Quel ringard ! C’est plus du tout d’actualité. L’essentiel c’est que les gens se soient amusés.
Les critères basiques d’une vidéo virale
Attractivité : faculté de captiver l’audience dès les 10-15 premières secondes.
Accroche : quel ingrédient va faire « mouche » : une célébrité, un titre accrocheur, une bande son ou des effets de montage accrocheurs (sans tomber dans le cliché)
Intérêt du contenu : du jamais vu auparavant ou bien meilleur que le contenu similaire (faire mieux que l’original)
Actualité : plus votre contenu est en rapport avec l’actualité (une personnalité, un événement marquant, etc.) plus il a des chances d’être partagé et faire réagir.
Créativité : un ingrédient qui va en quelques sortes pondéré les autres critères. Cette créativité doit évidemment servir l’intention suscitée : faire réagir, créer une émotion, etc.
Potentiel social : c’est le critère par essence même d’une vidéo sociale. Le potentiel d’une vidéo à être partagée, commentée…
Les nouveaux critères d’une vidéo virale
Appropriation : se caractérise par la simplicité à reproduire, convertir, parodier la vidéo. Il n’y a qu’à voir le nombre de parodies ou reprises du titre « Get Lucky », les milliers de reprises du « Harlem Shake » ou la danse du « Gangnam Style ».
Participatif : une partie de votre audience s’est appropriée votre vidéo. Elle est maintenant tentée de la reproduire en cherchant à faire mieux que l’original. En des termes plus pompeux, je dirais que votre vidéo a un « potentiel d’exutoire collectif ».
Engagement : la vidéo « engagée » incite à « l’engagement » de votre audience. L’humour et le second degré peuvent sauver « le travers révolutionnaire/réactionnaire » d’une vidéo engagée qui peut nuire à votre image.
Controversé : un contenu qui incite au débat. Comme la vidéo « engagée », il faut savoir jongler avec ce critère pour ne pas tomber dans la polémique.
Décalé : l’ingrédient qui va vous différencier si le contenu est du déjà vu.
La publication orchestrée : il existe des étapes de publication de votre vidéo qui peuvent constituer des effets de levier sur la popularité de celle-ci (ou comment initialiser la viralité). J’appelle cette technique la « publication orchestrée » et je pourrai y consacré un article entier.
Le marketing viral sur plusieurs supports
Ces critères de viralité s’appliquent aussi bien à la vidéo qu’à d’autres supports comme par exemple la photographie. Le meilleur exemple du moment : les « selfies ». La photo ci-dessous a explosé les compteurs car elle répond aux critères de viralité : des stars tout sourire en pleine actualité des Oscars, un délire participatif, facile à commenter/partager/reproduire/parodier…